La responsabilité dans la relation
Dans cet article, nous évoquerons la notion de responsabilité dans la relation à soi et en quoi la sophrologie peut aider!
Lors des séances de sophrologie, nous parlons souvent de responsabilité. Cette notion interpelle bien souvent. Qu’est-ce qu’être responsable ? De quoi sommes-nous responsables ? De qui sommes-nous responsables ? Tout ce qui nous arrive est-il notre faute ?
La responsabilité, en fait, qu’est-ce que c’est?
Etymologiquement, le mot responsabilité vient du latin respondere qui signifie « répondre, apporter une réponse, s’engager de manière positive ». Cette définition est loin de refléter la notion culpabilisante et écrasante de la responsabilité telle qu’on peut l’expérimenter de temps à autre.
En d’autres termes, notre responsabilité est d’avoir le choix. Le choix de sombrer ou de nous relever. Le choix de désespérer ou de reconquérir. Cela n’empêche pas que nous expérimentons la souffrance, les émotions désagréables, la maladie. Bien entendu, il est important de se faire accompagner dans l’épreuve que nous traversons. Reste qu’une grande partie de notre responsabilité réside dans la maîtrise de notre esprit ainsi que dans l’apprivoisement de nos émotions.
Pourquoi être responsable et de quoi?
Se responsabiliser « c’est commencer par résoudre ses conflits intérieurs » (Lila Rhiyourhi, secrets de guérisseuse, ed.LEDUC).
Apprivoiser ses émotions, mieux connaître son propre comportement, sa façon de penser ou réagir permet de se responsabiliser. C’est-à-dire ne pas remettre dans les mains de l’autre votre réaction, votre comportement. Chacun est responsable de soi-même. Vous n’êtes pas responsable de la façon dont les autres réagissent à vos paroles, à votre comportement et inversement.
Dites-vous que chaque jour, vous faites de votre mieux. Comment ne pas faire autrement ? Il est probable que parfois, votre mieux ne soit pas votre perfection mais vous AVEZ FAIT DE VOTRE MIEUX. Et c’est tout ce qui importe. Prendre conscience de cela c’est aussi se responsabiliser.
Et la peur dans tout ça ?
Les principaux freins à la responsabilisation de son Etre ce sont les peurs générées par l’ego. Attention ! L’ego n’est pas la mal absolu comme on peut le décrire dans certains articles. L’ego, nous en avons besoin pour construire notre personnalité. Il nous met en lien avec la société, permet les interactions. L’idée est de déceler quand l’ego intervient ou pas afin de mieux nous connaître et ainsi mieux appréhender nos réactions puis, vous l’aurez compris, mieux nous responsabiliser.
Une fois ce rappel effectué, je reviens sur le sujet de départ : l’ego génère les peurs. La peur empêche de se responsabiliser. En effet, la peur de se responsabiliser est assez fréquente car nous refusons de prendre la charge de tout ce qui nous incombe. En vérité, il s’agit de prendre la charge de ce que nous percevons d’une situation et ce, sans jugement. C’est un exercice très difficile mais une fois qu’il est ancré dans votre vie, vous ne la verrez plus de la même manière, un spectre plus lumineux et positif vous permettra de mieux digérer les choses.
L’exemple de Jeanne
Jeanne traverse une période difficile. Elle subit une pression très forte au travail, élève seule deux enfants, sort d’une rupture et sa voiture est en panne. On peut dire que cette femme cumule les difficultés. Si Jeanne fait de choix de croire que sa vie est dramatique en ce moment, que tout arrive en même temps et commence à se désespérer, tous ces évènements lui paraitront beaucoup plus difficiles à vivre. Aussi, le moindre changement supplémentaire dans sa vie pourrait devenir un véritable cauchemar et chaque lendemain sera source d’angoisse. A long terme, des pensées limitantes commenceraient à s’immiscer « je ne trouverai jamais le bonheur, la vie est dure ». A plus long terme, lors de périodes plus calmes et positives, des pensées du type « est-ce que ça va durer ? » viendront mettre un terme au bonheur et ainsi conforter Jeanne dans sa pensée générée par la peur d’avoir peur.
Si Jeanne décide que cette période est difficile à passer, difficile à vivre mais qu’à chaque jour suffit sa peine, demain est un autre jour et qu’elle accepte de prendre les choses telles qu’elles sont (en d’autres termes : lâcher-prise), alors la période passera beaucoup plus vite. Cette période challengeante et fatigante est faite pour qu’elle grandisse, qu’elle prenne suffisamment confiance en elle.
La sophrologie dans tout ça?
Avec la sophrologie, nous allons comprendre notre façon de réagir face à certaines situations, no émotions et apprendre à apprivoiser sans jugement notre ego.
En prenant progressivement de la hauteur, il devient plus facile de ne pas sur-réagir face à une situation et par la même occasion de ne pas prendre la responsabilité d’autrui pour nous.
L’estime de soi est alors renforcée !
La sophrologie vous tente ? C’est par ici.
A bientôt,
L’hypersensibilité
L’hypersensibilité est un terme que l’on entend de plus en plus depuis quelques temps. Loin d’être un diagnostic, il s’agit surtout d’un trait de caractère.
L’hypersensibilité est à associer avec une forte émotivité. On parle d’hyperémotivité.
Les points communs des personnes hypersensibles
Souvent incomprise, une personne hypersensible se met souvent à l’écart, redoute les conflits et se dévalorise bien souvent. Elle appréhende le monde à travers ses émotions et également les 5 sens. Les évènements du quotidien sont vécus de manière exacerbée. Les émotions ressenties sont vives et la façon de les exprimer parfois violentes.
Chaque évènement impacte émotionnellement une personne hypersensible, elle peut passer du rire aux larmes rapidement. Le malheur des uns, le bonheur des autres a une grande importance pour elle.
Elle ressent les choses avec intensité et cela peut fragiliser les rapports aux autres. En effet, une personne hypersensible va vouloir faire le bien autour d’elle; pour cela, elle agit avec empathie et cela peut altérer les relations. De plus, ce type de comportement, peut, à terme, fatiguer la personne.
Bien vivre avec son hypersensibilité
Tout d’abord, il est important de s’autoriser. S’autoriser à faire des siestes lorsque l’on est trop fatigué.e, à prendre du temps seul(e), à laisser aller l’émotion quand elle se présente. S’autoriser à Etre et à ressentir.
Puis, il est important de faire des balades dans la nature, de vous connecter à votre environnement extérieur pour mieux comprendre votre intérieur.
Aussi, l’intuition étant fortement développée chez les personnes hypersensibles, il est intéressant de prendre conscience de cette force. Pour en savoir plus sur l’intuition.
Hypersensibilité et les sens
- L’hypersensibilité dite sensorielle (liée au toucher)
La personne peut se sentir à fleur de peau, un simple effleurement peut gêner la personne.
- L’hypersensibilité olfactive
La moindre odeur a un impact sur la personne et lui rappelle des souvenirs plus ou moins agréables.
- L’hypersensibilité auditive
Aussi appelée hyperacousie, certains sons peuvent être gênants pour la personne. Ces sons sont considérés comme tolérables par l’entourage mais pour autant, une personne hypersensible ne les supportera pas.
- L’hypersensibilité immédiate ou retardée
L’hypersensibilité immédiate correspond à l’impact immédiat d’une personne face à un évènement (une information, une chanson, etc.). Quant à l’hypersensibilité retardée va faire écho à un souvenir enfoui dans la mémoire émotionnelle.
Et la sophrologie dans tout ça?
Elle permet de définir plus clairement ses sensations, ses émotions grâce à des techniques corporelles, la respiration et des techniques ludiques (comme le photo-langage, la sophro-ludique). Il s’agit d’apprivoiser ses émotions afin de développer une meilleure connaissance de soi. Egalement, le travail peut se faire sur les relations avec l’entourage : le positionnement, la place que l’on occupe au sein d’un groupe (famille, ami, travail).
Ainsi, les relations aux autres et à l’extérieur auront un impact différent sur vous.
Vous vous sentez concerné par l’hyperémotivité et l’hypersensibilité, n’hésitez pas à me contacter.
A bientôt,
Marion
- L’hypersensibilité dite sensorielle (liée au toucher)
Sophrologie et affirmation de soi
Dans cet article, nous parlerons de sophrologie et d’affirmation de soi.
Bonne lecture!
S’affirmer c’est quoi ?
L’affirmation de soi c’est savoir exprimer son opinion, ses sentiments et ses besoins dans le respect des autres. C’est exprimer ce que nous ressentons. L’affirmation de soi est une attitude intérieure qui consiste à croire que nous avons une valeur. C’est le pouvoir d’agir face à ses besoins, à son environnement.
Source: LEE KELLY, Sandra. C.A.P. Santé Outaouais, Mieux-être en tête: Guide d’animation, Juin 1994.
S’affirmer c’est une subtile alliance d’estime de soi, de confiance en soi et de connaissance de soi. Il arrive que lorsque l’on manque de confiance en soi et d’estime de soi, nous ayons du mal à prendre position par peur de blesser l’autre, par peur du conflit ou de déplaire…
De plus, il est nécessaire d’adopter un comportement affirmatif ou assertif (c’est-à-dire s’affirmer) pour délivrer un message clair et concis.
Le comportement affirmatif, c’est quoi ?
C’est croire en ce que nous disons, en nos valeurs et en nos idées. Lorsque nous nous affirmons, nous devons utiliser un langage précis, simple et en harmonie avec nos émotions.
Le comportement affirmatif se distingue de 3 autres types de comportements que sont :
- Le comportement passif : c’est l’incapacité à exprimer ses émotions, ses désirs et ses opinions ou de le faire de façon indirecte, inappropriée ou au détriment de ses propres droits.
- Le comportement agressif : c’est exprimer ses émotions, ses désirs et ses opinions par la défense de ses droits mais parfois au détriment des droits des autres et de façon souvent directe mais presque toujours inappropriée.
- Le comportement manipulateur : C’est exprimer ses émotions, ses désirs et ses opinions dans le but de défendre ses droits et de satisfaire ses besoins, mais de façon indirecte et souvent malhonnête et ceci au détriment fréquent des droits des autres.
Tips : Il peut être intéressant d’utiliser le message « je » afin d’être plus précis dans notre propos. Par exemple, « je me sens fatiguée » plutôt que « tu me fatigues ». En effet, le message ne sera pas reçu de la même manière !
Etre affirmatif, à quoi ça sert ?
Ça sert à poser des limites, à se respecter face aux autres, face à soi-même. Avoir un comportement affirmatif permet d’améliorer la confiance en soi, d’être plus honnête et développe l’estime de soi. Ainsi, nous évitons d’expérimenter les sentiments de frustration, de rancœur liés au non-respect de nos limites. Poser ses limites permet de se sentir mieux avec soi et avec les autres. C’est également, poser un cadre, son propre cadre et de s’y sentir à sa place, loin de ce que les autres attendent de nous. C’est se reconnecter à qui nous sommes.
C’est aussi une façon d’obtenir ce que l’on désire de façon efficace. A noter, « Toute demande non exprimée n’a pas à être satisfaite » (Christel Petitcollin, S’affirmer et oser dire non, Ed. Jouvence). Et non ! Personne ne peut deviner ce que vous avez en tête.
Au quotidien, le comportement affirmatif ou l’affirmation de soi permet de faire des demandes claires et concises, de refuser une demande, d’exprimer ses sentiments / émotions et ses besoins, de faire face aux émotions des autres, de mettre un terme à un conflit.
Et la sophrologie dans tout ça ?
Elle permet de définir plus clairement ses sensations, ses émotions grâce à des techniques corporelles, la respiration et des techniques ludiques (comme le photo-langage, la sophro-ludique). Il s’agit de développer et d’expérimenter la bienveillance envers soi et l’amour de soi. Et d’être en accord avec ça et avec soi.
En se débarrassant progressivement de ses jugements et autres critiques intérieures, il devient alors plus facile de prendre sa place et de s’autoriser à le faire en toute légitimité.
L’estime de soi est alors renforcée, le besoin d’approbation et le regard des autres deviennent secondaires.
La sophrologie vous tente ? En savoir plus.
A bientôt,
Sophrologie et émotions
Dans cet article, nous aborderons le sujet de la sophrologie et les émotions. Bonne lecture !
Les émotions
Les émotions, ça peut faire peur et on a parfois du mal à les accepter. Nous voulons les contrôler pour qu’elles arrêtent de nous déstabiliser. Il y a même une distinction entre les « bonnes » émotions et les « mauvaises » émotions, les « positives » et les « négatives ». Bien souvent, nous avons du mal à parler de ces dernières, à communiquer dessus voire à les comprendre. En effet, ces émotions ne sont pas considérées comme « acceptables ». Alors, nous voilà victimes de nos émotions négatives, de nos états d’âme, de nos colères soi-disant infondées, de notre déprime peu acceptable etc. Tous ces termes : négatives, positives, bonnes, mauvaises sont entre guillemet car une émotion ne peut être qualifiée ainsi.
En effet, les émotions, c’est la vie. Les émotions sont un mouvement perpétuel, sont en mouvement perpétuel. Ce qui les rendent inacceptables ce sont nos jugements, notre mental, notre égo (au sens large). Mais il n’y a pas d’émotions plus justes que d’autres. Toutes sont légitimes. Sans les émotions, nous ne serions pas ce que nous sommes. Elles permettent de nous relever après un choc, nous font réagir en cas de danger. Etre à l’écoute de ses émotions, c’est se connaître chaque fois un peu plus pour ne pas se laisser envahir, submerger.
Cependant, cela n’enlève en rien, l’aspect inconfortable de vivre une émotion.
Les émotions en détails
Pour commencer, un petit rappel de ce que sont les émotions dites principales :
- La joie
- La colère
- La tristesse
- La peur
Viennent ensuite les émotions dites secondaires (félicité, exaspération, mélancolie, angoisse etc.).
Une émotion, comment ça fonctionne ?
En premier lieu, nous faisons face à un stimulus extérieur, une information. Ensuite c’est le cerveau reptilien dans un premier temps puis le cerveau limbique qui génèrent une émotion, notamment via les mémoires corporelles. Le corps ressent alors des sensations telles que les mains moites, boule au vente, joues chaudes, tremblements etc. Le néocortex finalise le cheminement par une pensée qui va engendrer une action/réaction.
Le cerveau (néocortex) classe les émotions ainsi:
- le stimulus est neutre = pas d’émotions
- le stimulus est « bon » = joie
- le stimulus est « mauvais » = peur, tristesse ou colère.
Ensuite, le cerveau prévoit différentes actions ou réaction. En simplifiant, la peur entraine la fuite, la colère entraine la lutte, la tristesse le repli sur soi, la joie le partage.
Les émotions sont un mécanisme d’adaptation, de survie. En effet, le cerveau nous pousse à la régulation du corps et de l’esprit, c’est l’homéostasie.
Sophrologie et émotions
La bonne nouvelle, c’est que nous ne sommes pas nos émotions. Nous vivons les émotions, nous les expérimentons mais elles ne nous représentent pas. Cela signifie que nous ne sommes pas impuissants puisque nous ne sommes pas déterminés par elles. Non, nous ne sommes pas colériques, mélancoliques, déprimés ou peureux. Nous sommes humains, des êtres vivants, en mouvement. Nous ne sommes pas binaires mais complets dans l’incomplet, parfaits dans notre imperfection.
Comme je le dis souvent en séance, pas de lumière sans ombre, pas d’ombre sans lumière. Comment pouvons-nous voir la lumière s’il n’y a pas le contraste de l’ombre ?
De même, derrière les nuages se trouve toujours le soleil.
Avec la sophrologie, vous apprendrez à comprendre les étapes de l’émotion, du processus non conscient au processus conscient. De la sensation à l’interprétation, vous comprendrez mieux les mécanismes de l’émotion afin de l’appréhender sans chercher à la gérer.
Grâce à des exercices de respirations, de visualisations, des mouvements corporels doux, je vous accompagne vers une réconciliation avec vos émotions. Dans certaines séances, nous pouvons utiliser l’EFT. Une technique qui, par tapotements sur certains points, permet de libérer des émotions enfouies ou refoulées depuis trop longtemps.
Cela vous tente ? C’est par ici :
A bientôt,
L’intuition
C’est parce que l’intuition est surhumaine qu’il faut la croire ; c’est parce qu’elle est mystérieuse qu’il faut l’écouter ; c’est parce qu’elle semble obscure qu’elle est lumineuse.
Victor Hugo
On entend souvent parler de l’intuition, mais qu’est-ce que c’est exactement? Est-ce qu’on en a tous? Pourquoi l’intuition est elle une notion si mystérieuse voire mystique?
Définition
Étymologiquement, le mot intuition vient du latin « in » qui signifie dans et « tueri » qui signifie contempler, regarder. Intuition signifie alors l’acte de regarder en soi et par extension, l’acte de regarder avec l’intérieur.
Il s’agit de s’abolir du mental, de notre capacité à réfléchir, à rationaliser pour se donner pleinement à notre nature profonde, notre nature primitive. Plus facile à dire qu’à faire? Oui et non.
L’intuition, accessible à tous?
Écouter sa voix intérieure, s’écouter, se faire confiance, croire en soi et en ses capacités sont des choses naturelles. Nous savons le faire mais nous avons oublié comment le faire. Les animaux, quant à eux, le font très bien, sans même y prêter attention. Ils font confiance à tous leurs sens corporels, à leur instinct, à leur intuition pour répondre à leur besoins primaires.
Cependant, nous autres, les Etres-Humains, depuis notre plus jeune âge, nous sommes poussés à aller chercher des solutions à l’extérieur de nous-même. Nous sommes tellement à l’extérieur de nous-même qu’il existe même des tutos sur YouTube pour tout ce qui est question de développement personnel. Nous sommes tellement tournés vers l’extérieur que nous cherchons des solutions et des éléments de réponses dans les pensées, dans les mots des autres, sans écouter nos propres mots ; et par extension nos propres maux.
Mais ne faut-il pas simplement trouver en soi cette voix?
Comment avoir accès à cette petite voix?
La notion d’intuition, par définition, implique que tout est en nous, tout vient de nous. Rien ne vient de l’extérieur, tout vient du cœur. Les questions, les réponses, les peurs, les doutes, les joies, les perceptions, la guérison, tout vient de nous. En effet, notre histoire familiale, nos racines, notre vécu, les mémoires transgénérationnelles en tant qu’homme ou femme apportent des ressources qui sont ancrées dans notre corps, dans chacune de nos cellules. Ces ressources sont les réponses à nos questionnements quotidiens. En nous tournant vers nous-même, nous accédons à une banque de données inestimables. L’intuition en est la clé, la voie d’accès.
Dans un premier temps, pour entendre notre intuition, nous pouvons nous baser sur nos sensations. Que se passe-t-il en nous au moment où l’intuition apparait? Que ressentons-nous, physiquement? Parfois c’est une envie irrémédiable de partager une pensée, une idée ; parfois, il s’agit de quelque chose que vous choisissez de faire au détriment d’une autre chose.
Dans un second temps, quelles sont nos émotions? En effet, l’intuition est bien souvent accompagnée d’une émotion très vive. Animée par l’enthousiasme, elle nous fait prendre des décisions qui peuvent paraitre irrationnelles. Or, avec le recul, vous vous rendez-compte que cela vous a arrangé ou même parfois sauvé la vie. L’intuition ne nous mène pas toujours sur un chemin agréable mais l’issue est toujours structurante, positive, constructive.
Il est important de discerner si nous répondons à une peur ou à notre intuition. Pour cela, il s’agit d’identifier si la pensée que nous avons est dénuée de jugement ou pas. Si oui, il s’agit d’une intuition.
Tips! Plus on est à l’écoute de nos pensées positives, plus nous cultivons le positif, la gratitude, plus notre intuition sera forte.
Intuition et confiance en soi
En réalité, écouter son intuition, c’est se faire confiance. C’est le renforcement de la confiance en soi. Repérer ce qui se passe corporellement, accueillir l’émotion, écouter le besoin et la « petite voix » qui n’est autre que votre cœur et agir en conséquence c’est finalement se faire confiance.
Intuition et sophrologie
La sophrologie est une méthode psychocorporelle qui permet d’améliorer, entre autre, la confiance en soi. Au cabinet, en séance individuelle ou en atelier, la sophrologie permet de prendre connaissance et conscience de nos valeurs, de nos capacités et d’être à l’écoute de nos émotions afin de mieux cerner nos besoins et nos désirs.
Ainsi, l’intuition prend toute sa place dans votre vie et vous apprenez à l’écouter, à écouter votre cœur et à vous faire confiance. D’ailleurs, je vous invite à consulter l’article Sophrologie et confiance en soi.
Vous souhaitez en savoir plus? Et prendre un rendez-vous?
L’art de s’ennuyer
Une fois le jardin tondu, le balcon nettoyé, la maison rangée au carré, la to-do list all checked*, que reste-t’il à faire? On s’assoie sur le canapé et nous voilà en tête à tête avec nous- même.
Aujourd’hui, en cette période de confinement, je me demande quel est notre rapport à l’ennui. L’ennui est anxiogène et déprimant pour certains ; il représente également une aubaine, une occasion de se retrouver pour d’autres.
Véritable art de vivre dans certaines sociétés, pourquoi est-il si mal vu chez nous? Pourquoi l’ennui nous fait tout de suite penser que nous sommes telle Madame Bovary?
Nous attendons tous le dimanche ou les vacances avec impatience. Notre rythme de vie effréné ne nous permet pas la moindre pause. Et là, le confinement nous impose une nouvelle réalité : nous devons rester chez nous.
Alors qu’en est-il de tous ces « dimanches » que nous enchaînons depuis presque trois semaines? Pourquoi ne rien faire nous angoisse t’il?
L’ennui qu’est-ce que c’est vraiment?
C’est ne rien faire du tout mais c’est également faire quelque chose avec peu d’intérêt! Ce n’est ni un sentiment, ni une émotion. Il est, tout simplement. Et en étant ce qu’il est, il nous pousse à être dans l’Être.
L’ennui intervient quand il ne reste rien à faire ou quand nous n’avons plus de motivation pour faire quelque chose.
C’est un laps de temps, c’est un espace où tout est possible. Il s’installe en une fraction de seconde et ne décolle pas, il est là bien présent. Il a pris toute la place.
Soit nous luttons contre lui. Il devient alors désagréable, entraînant de la culpabilité voire une mésestime de soi. Nos pensées sont principalement composées de « j’aurais dû faire ceci ou cela ».
Soit nous lâchons prise et l’ennui devient un espace de tous les possibles, un espace de liberté. La liberté de rêver, la liberté de ne rien faire en toute impunité. La liberté d’être.
Mais alors, qu’est ce qui fait peur dans l’ennui? Le plus gros soucis avec l’ennui en fait, c’est qu’il implique deux choses : vivre l’instant présent et lâcher-prise! Et ça, soyons honnête, nous nous l’accordons trop peu.
L’ennui a du bon. Il suffit de regarder un enfant s’ennuyer pour voir qu’il va trouver en lui des ressources et développer sa créativité. L’ennui développe également les capacités intellectuelles chez l’enfant. C’est un moment de pause pour assimiler ce qu’il a appris, vu, entendu, touché ou même goûté.
Regardons les animaux, ils ne semblent pas s’ennuyer. Mais en réflechissant bien, ils sont dans l’instant présent, tout le temps…
Quelles sont les phases de l’ennui?
Et vous quel est votre rapport à l’ennui?
Posez-vous quelques instants, prenez trois grandes respirations et demandez-vous comment percevez-vous l’ennui?
Dans notre société en sur-activité, nous plaçons nos actes en première place dans la définition de ce que nous sommes. Et si, ce que nous sommes ne se définissait par nos actions mais plutôt par notre Être ?
L’ennui est essentiel dans la construction de notre bonheur. Or, nous ne laissons aucune place à cet espace. Nous courrons, toute la journée après un moment de bonheur futur voire fictif. Combien de fois par jour, vous dites-vous « j’aimerais me poser juste 5 minutes » ou « vivement les vacances que je décompresse ». Nous attendons toujours, remettons au lendemain nos moments de pause.
L’ennui va nous enrichir, nous permettre de clarifier nos pensées, de mettre à plat nos idées, nos projets. S’ennuyer c’est laisser de côté le futur, ne pas se pré-occuper l’esprit (avec des idées encombrantes).
Quels sont les bienfaits de l’ennui?
- Permet de prendre de la distance
- Aide à réflechir sur nous-même, aide à aller à notre rencontre
- Développe la créativité
- Rend plus altruiste
- Aide à intégrer notre vie dans sa réalité du moment
Et si nous revenions à notre nature première et acceptions de lâcher-prise ici et maintenant et de nous ennuyer sans culpabilité, pour notre plus grand bonheur? Allons à la rencontre de nous-même!
*la liste des choses à faire faite dans son intégralité
A bientôt,
Sophrologie et confiance en soi
Vous est-il déjà arrivé de vous dire que vous n’êtes pas assez? Pas assez gentil(le), pas assez serviable, pas assez efficace, pas assez compétent, pas assez intelligent(e), pas assez beau/belle… Ou trop? Trop perfectionniste, trop maniaque, trop exhubérant, trop introverti/extraverti… ?
Le manque de confiance en soi se cache bien souvent derrière le stress, la timidité, la peur, l’exubérance, l’égocentrisme, etc. En effet, il nous pousse à adopter un masque. Ce masque va constituer notre identité pendant un laps de temps, plus ou moins long.
Notre ego nous mène parfois sur des chemins que nous n’aurions jamais emprunté d’ordinaire!
Certaines personnes ont trop confiance en elles, d’autres pas assez. Et dans les deux cas, être confronté à cela peut être agaçant, frustant ou voire pénible!
La bonne nouvelle c’est que la confiance en soi n’est pas une qualité innée. Donc, on peut s’approprier cette confiance tant convoitée!
La confiance en soi, qu’est-ce que c’est?
C’est avant tout se connaître, croire en soi et en ses capacités.
Il existe plusieurs types de confiance:
• la confiance « de base ». Elle permet d’être ancré(e), bien installé(e) en nous-même et aligné(e).
• la confiance en votre personnalité, votre Moi profond. Il s’agit de reconnaître et exprimer ses désirs, ses besoins et de savoir dire non.
• la confiance dans ses compétences. Cette confiance est liée à ce que l’on sait faire, ce que l’on se sent capable de faire.
• la confiance relationnelle. Il s’agit de se sentir à l’aise dans les relations avec les autres.
Les signes d’un manque de confiance en soi
• Vous vous justifiez tout le temps et pour tout.
• Vous vous isolez des autres.
• Vous ne vivez pas dans le moment présent.
• Vous vous rabaissez constamment.
• Vous êtes mal à l’aise avec la réussite, et/ou les compliments.
• Vous pensez ne pas mériter des choses positives.
• Lorsqu’il s’agit de parler de vous, tout est négatif.
Cette liste est bien sûr non exhaustive. Le manque de confiance en soi peut passer par bien d’autres comportements.
Les clés de la valorisation de soi
• Aimez-vous!
Vous êtes unique et incomparable. Il n’existe pas deux êtres tel que vous sur Terre, n’est-ce pas incroyable?
La comparaison aux autres est une forme de jugement, alors soyez bienveillant avec vous-même. Il s’agit de vous autoriser à poser un regard plus doux sur vous-même.
• Prenez du temps pour vous.
Prendre du temps pour soi, du temps pour faire quelque chose que l’on aime vraiment, peut être un excellent moyen de renforcer l’amour de soi. C’est de l’égoïsme nécessaire. Si vous prenez soin de vous, vous serez plus à même d’être disponible pour les autres.
• Faites de votre mieux chaque jour.
Il n’y a pas mieux que mieux, même si ce n’est pas parfait à vos yeux.
• Prenez conscience de votre posture.
Souvent, vous allez entendre qu’avoir une posture droite, sans tension, les pieds bien à plat sur le sol, amène à être plus confiant. C’est vrai. Cependant, adopter une posture dans laquelle on est à l’aise et l’assumer est également une valorisation de son image, une belle preuve de confiance en soi. J’aime à penser que notre posture, tant qu’elle est consciente et digne*, est une bonne posture. Pour cela, il est nécessaire de bien connaître son corps afin de capter chacune des sensations et des tensions.
En définitive, la confiance en soi passe par l’amour de soi. Alors oui, vous êtes assez, oui vous comptez et oui vous êtes parfait(e).
Avec Amour et tout en confiance!
A bientôt,
* digne signifie ici, convenable et agréable pour notre être le plus conscient.
Sophrologie et sommeil
Difficultés d’endormissement, réveils plusieurs fois par nuit… Le sommeil peut vite devenir un cauchemars, difficile alors de se laisser aller aux bras de Morphée… Grâce à la sophrologie, réconciliez-vous avec votre sommeil!
Les rythmes de travail décalés, l’anxiété au travail, la charge mentale, la place des écrans dans notre quotidien, le stress etc., ce sont autant de facteurs qui participent au déséquilibre du sommeil !
Mais qu’est-ce qu’un trouble du sommeil exactement ?
On parle de trouble du sommeil lorsqu’il existe:
- une difficulté d’endormissement
- des réveils nocturnes (à partir de trois par nuit)
- une hypersomnie
- du somnambulisme
- des terreurs nocturnes
- du bruxisme
- une apnée du sommeil régulière etc.
Les conséquences dans la journée sont importantes : somnolence, gêne respiratoire, troubles de l’attention, irritabilité, troubles alimentaires, etc.
S’installe alors un cercle vicieux ; le manque de sommeil entraîne une accumulation de fatigue, qui créé de la tension et cette tension empêche de dormir. Le cercle vicieux est installé.
On parle souvent de cycle du sommeil, qu’est-ce que c’est ?
Une nuit de sommeil est constituée de plusieurs cycles d’environ 90 minutes qui se succèdent. C’est ainsi que notre sommeil est ponctué.
Le schéma ci-dessous reprend les cycles du sommeil:
Bien évidemment, ce schéma représente un cycle de sommeil « idéal », la réalité peut-être parfois légèrement différente.
Alors comment la sophrologie peut-elle aider à améliorer la qualité de sommeil?
La sophrologie offre une palette d’outils pour une meilleure qualité de sommeil. En effet, ce n’est pas la quantité mais bien la qualité de sommeil qui importe pour votre bien-être au quotidien. Le quota d’heures dépend de chacun, il n’y a pas de règles.
Avec la sophrologie, nous allons axer les séances sur la respiration, le retour au corps, la maîtrise de soi. Il s’agit de sortir de ses pensées afin de se remettre dans son corps.
L’idée majeure ici est de se réconcilier avec le sommeil.
Pour cela, la sophrologie agit sur :
- La récupération en journée grâce à des techniques de détente, de respiration, de « sieste flash »
- La préparation des conditions d’endormissement avec des mouvements doux du corps
- Le travail sur l’image positive du sommeil par des évocations agréables, des visualisations positives.
Le sommeil ça se prépare !
Voici quelques pistes pour vous aider à dormir :
- La température de la chambre doit être entre 16 et 18°C
- Réserver la chambre pour le sommeil (éviter d’y travailler, créer, etc.)
- Limiter l’usage des écrans dans la chambre
- Éviter de prendre une douche chaude avant de dormir, préférer une douche tiède
- Lire en cas de difficulté d’endormissement ou de réveil
- Éviter les repas copieux le soir, prendre un repas plus léger pour faciliter la digestion
- Éviter les excitants (café, thé, chocolat, alcool…), choisir plutôt une tisane
- Couchez-vous dès les premiers signes de somnolence
A bientôt,
La météo intérieure
La météo intérieure ou comment mettre une image sur nos émotions?
La gestion des émotions, vaste sujet! Cela fera d’ailleurs l’objet d’un article à venir. Dans celui-ci, nous parlerons de nos humeurs, de notre météo intérieure.
Alors qu’est ce que la météo intérieure?
C’est une métaphore de ce qu’il se passe à l’intérieur de nous, nos ressentis, nos émotions. Parfois, nous sommes envahis par un véritable ouragan, par une pluie fine ou glaciale ou bien par un grand soleil. Notre météo intérieure, à l’instar de la météo, peut nous apporter son lot de catastrophes naturelles dont on se passerait bien.
Les émotions, nous devons vivre avec. Alors on respire un grand coup et on accueil!
Plus facile à dire qu’à faire, accueillir les émotions, c’est déjà les identifier. Nous avons quatre émotions de bases : la colère, la peur, la tristesse et la joie.
Ces émotions ont toutes une fonctions:
- La colère préserve le territoire, les limites
- La peur prévient d’un danger
- La tristesse permet le recuillement
- La joie permet un lien vers l’extérieur, c’est un partage
Si on met une image sur ces émotions, on peut imaginer que:
- L’ambiance électrique de l’orage ou de la tempête représente la colère. En effet, que ressentez-vous à l’approche d’un orage?
- La neige s’apparente à la peur. Quels sont vos ressentis lorsque le froid glacial vous englobe?
- La pluie représente la tristesse. N’avez-vous pas envie de passer la journée au coin du feu lorsqu’il pleut dehors? C’est un moment de recueil, de centrage sur soi.
- Le soleil est la joie, le partage. Qu’avez vous envie de faire lorsque le soleil brille?
Si on va plus loin, on constate que le soleil est haut dans le ciel, toujours brillant et lumineux. Parfois il est caché par les nuages (tempête, neige, pluie) parfois il est visible et brille. Quoiqu’il en soit, il est toujours là. La métaphore de la météo intérieure trouve tout son sens ici, la joie est notre émotion naturelle, elle est toujours là. Les autres émotions se manifestent pour nous remettre dans la joie.
Au même titre que la météo extérieure, le proverbe « après la pluie vient le beau temps » s’applique à notre météo intérieure.
Prendre notre météo intérieure, notre température c’est repérer ce qui se joue dans nos relations aux autres. C’est se connaître et se (re)découvrir.
Les bénéfices de prendre sa météo intérieure :
- nous adapter à notre environnement
- laisser vivre l’émotion, sans qu’elle nous envahisse
- distinguer les sentiments des émotions
- communiquer clairement sur ce qu’il se passe en nous
- accueillir sans juger nos émotions
- écouter et comprendre nos émotions
La météo intérieure en image – les quatre émotions de bases
Et la sophrologie dans tout ça?
La sophrologie permet de mettre des mots, des images sur cette fameuse météo intérieure. Identifier, accueillir et intégrer nos émotions permet d’améliorer nos relations aux autres, d’être plus bienveillants envers nous-même, plus conciliants.
Véritable outils de développement, les émotions ne sont pas un obstacle mais bel et bien un trésor.
Vous souhaitez en savoir plus sur vos émotions?
A bientôt,
5 bonnes raisons de pratiquer la sophrologie
La sophrologie est une méthode psycho-corporelle qui tire son inspiration du yoga, de la philosophie zazen et de l’hypnose. Avec la sophrologie, on travaille sur le corps et sur l’esprit, le mental.
Le grand avantage de la sophrologie? Elle est accessible à tous et se pratique partout, quand on le souhaite.
Elle couvre de nombreux champs d’application tels que la gestion du stress, de la douleur, améliore de la qualité de sommeil et vise un bien-être au quotidien. La sophrologie, véritable outils au quotidien, accompagne dans tous les moments de la vie.
Pourquoi pratiquer la sophrologie?
1. Pour se détendre
Un des objectifs de la sophrologie est d’être à l’écoute de son corps et être pleinement conscient de son existence. Elle facilite l’harmonie entre le corps et l’esprit, elle permet d’aller à la rencontre de soi-même. Les exercices de respirations, les mouvements doux procurent une sensation de détente, d’apaisement pour un mieux-être au quotidien.
2. Pour gérer le stress
La vie quotidienne est de plus en plus anxiogène, de plus en plus stressante, entre le travail, la vie de famille, les obligations diverses, notre rythme est mis à dur épreuve. La sophrologie donne des outils pour canaliser et mieux gérer les déconvenues de notre quotidien. Elle permet de lâcher-prise et de retrouver la maîtrise de soi.
3. Pour mieux dormir
Difficultés à vous endormir? Insomnies? Grâce à des exercices de respiration, de visualisations, la sophrologie agit sur la qualité de sommeil et sur l’endormissement. On apprend à relâcher la pression, les tensions de la journée et on se détend réellement pour accueillir le sommeil.
4. Pour gérer ses émotions
Les émotions se présentent à nous tous les jours. Elles sont parfois difficile à accueillir et à gérer comme on le souhaite. Grâce à des exercices simples et rapides, la sophrologie est une véritable alliée. Elle permet d’accueillir et de traverser ses émotions en toute bienveillance.
5. Pour se préparer à un évènement de vie
A l’approche d’un examen, d’un accouchement, d’un entretien d’embauche ou de tout évènement important de la vie, la sophrologie accompagne chacun de manière plus positive et sereine. On vide son esprit afin de focaliser son attention sur une seule tâche.
Cela vous tente? Décidé à sauter le pas? Il existe plusieurs façon de pratiquer la sophrologie: en individuel ou en groupe.
A bientôt,