sophrologue, Guérande, Marion Duquesne
Sophrologie

La responsabilité dans la relation

Dans cet article, nous évoquerons la notion de responsabilité dans la relation à soi et en quoi la sophrologie peut aider! 

Lors des séances de sophrologie, nous parlons souvent de responsabilité. Cette notion interpelle bien souvent. Qu’est-ce qu’être responsable ? De quoi sommes-nous responsables ? De qui sommes-nous responsables ? Tout ce qui nous arrive est-il notre faute ?

 

La responsabilité, en fait, qu’est-ce que c’est?

Etymologiquement, le mot responsabilité vient du latin respondere qui signifie « répondre, apporter une réponse, s’engager de manière positive ». Cette définition est loin de refléter la notion culpabilisante et écrasante de la responsabilité telle qu’on peut l’expérimenter de temps à autre.

En d’autres termes, notre responsabilité est d’avoir le choix. Le choix de sombrer ou de nous relever. Le choix de désespérer ou de reconquérir. Cela n’empêche pas que nous expérimentons la souffrance, les émotions désagréables, la maladie. Bien entendu, il est important de se faire accompagner dans l’épreuve que nous traversons. Reste qu’une grande partie de notre responsabilité réside dans la maîtrise de notre esprit ainsi que dans l’apprivoisement de nos émotions.

 

Pourquoi être responsable et de quoi?

Se responsabiliser « c’est commencer par résoudre ses conflits intérieurs » (Lila Rhiyourhi, secrets de guérisseuse, ed.LEDUC).

Apprivoiser ses émotions, mieux connaître son propre comportement, sa façon de penser ou réagir permet de se responsabiliser. C’est-à-dire ne pas remettre dans les mains de l’autre votre réaction, votre comportement. Chacun est responsable de soi-même. Vous n’êtes pas responsable de la façon dont les autres réagissent à vos paroles, à votre comportement et inversement.

Dites-vous que chaque jour, vous faites de votre mieux. Comment ne pas faire autrement ? Il est probable que parfois, votre mieux ne soit pas votre perfection mais vous AVEZ FAIT DE VOTRE MIEUX. Et c’est tout ce qui importe. Prendre conscience de cela c’est aussi se responsabiliser.

 

Et la peur dans tout ça ?

Les principaux freins à la responsabilisation de son Etre ce sont les peurs générées par l’ego. Attention ! L’ego n’est pas la mal absolu  comme on peut le décrire dans certains articles. L’ego, nous en avons besoin pour construire notre personnalité. Il nous met en lien avec la société, permet les interactions. L’idée est de déceler quand l’ego intervient ou pas afin de mieux nous connaître et ainsi mieux appréhender nos réactions puis, vous l’aurez compris, mieux nous responsabiliser.

Une fois ce rappel effectué, je reviens sur le sujet de départ : l’ego génère les peurs. La peur empêche de se responsabiliser. En effet, la peur de se responsabiliser est assez fréquente car nous refusons de prendre la charge de tout ce qui nous incombe. En vérité, il s’agit de prendre la charge de ce que nous percevons d’une situation et ce, sans jugement. C’est un exercice très difficile mais une fois qu’il est ancré dans votre vie, vous ne la verrez plus de la même manière, un spectre plus lumineux et positif vous permettra de mieux digérer les choses.

 

L’exemple de Jeanne

Jeanne traverse une période difficile. Elle subit une pression très forte au travail, élève seule deux enfants, sort d’une rupture et sa voiture est en panne. On peut dire que cette femme cumule les difficultés. Si Jeanne fait de choix de croire que sa vie est dramatique en ce moment, que tout arrive en même temps et commence à se désespérer, tous ces évènements lui paraitront beaucoup plus difficiles à vivre. Aussi, le moindre changement supplémentaire dans sa vie pourrait devenir un véritable cauchemar et chaque lendemain sera source d’angoisse. A long terme, des pensées limitantes commenceraient à s’immiscer « je ne trouverai jamais le bonheur, la vie est dure ». A plus long terme, lors de périodes plus calmes et positives, des pensées du type « est-ce que ça va durer ? » viendront mettre un terme au bonheur et ainsi conforter Jeanne dans sa pensée générée par la peur d’avoir peur.

Si Jeanne décide que cette période est difficile à passer, difficile à vivre mais qu’à chaque jour suffit sa peine, demain est un autre jour et qu’elle accepte de prendre les choses telles qu’elles sont (en d’autres termes : lâcher-prise), alors la période passera beaucoup plus vite. Cette période challengeante et fatigante est faite pour qu’elle grandisse, qu’elle prenne suffisamment confiance en elle.

 

La sophrologie dans tout ça?

Avec la sophrologie, nous allons comprendre notre façon de réagir face à certaines situations, no émotions et apprendre à apprivoiser sans jugement notre ego.

En prenant progressivement de la hauteur, il devient plus facile de ne pas sur-réagir face à une situation et par la même occasion de ne pas prendre la responsabilité d’autrui pour nous.

L’estime de soi est alors renforcée !

La sophrologie vous tente ? C’est par ici.

A bientôt,

 

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